Google Print
Rappel des épisodes précédents (épisode 1)
Le 17 décembre 2003, le site Internet spécialisé SearchEngineWatch rapportait que Google venait de lancer, au début du mois de décembre, un programme pour indexer des extraits de livres et les présenter dans les pages de résultats du moteur de recherche. Contrairement au programme "Search Inside the Book" de Amazon, Google indexe uniquement des extraits des livres tirés des 4èmes de couverture, des critiques, etc. avec un lien vers la page correspondante chez Amazon, Barnes & Noble.com et Books-a-Million. Google lançait un appel aux autres éditeurs intéressés mais déjà quelques publications de Dell, Knopf, Random House ou des guides Fodor's (toutes les quatre maisons du même groupe, c'est-à-dire Bertelsmann) étaient présentées. Cela ressemblait à un test et certains, notamment le toujours très pertinent site ResearchBuzz, leur suggérait une seconde étape : s'associer avec les universités et tous ceux qui ont de grands projets de numérisation, agréger les collections de textes déjà numérisés, partager les revenus générés par les publicités AdWords (publicités texte contextuelles), offrir des services en plus comme l'impression à la demande de livres du domaine public et même élargir le contenu indexé. Assez clairvoyant.
De toute façon, Susan Wojcicki, directrice Product management chez Google, déclarait à l'époque au New-York Times, que Google cherchait encore la façon dont ce nouveau service pourrait générer de revenus. Pour le moment, on ne parlait que d'expérimentation. Voire de contre-attaque face à Amazon (voir plus haut). La société ne communiquait aucun chiffre quant aux livres déjà indexés. Et les éditeurs avaient eux-mêmes fournis leurs ouvrages au format électronique. L'article précisait quand même que "Google avait l'expérience de la numérisation d'information imprimée" puisque depuis deux ans ils scannaient et indexaient des catalogues de vente par correspondance sur http://catalogs.google.com. Le journaliste parlait aussi de pourparlers de Google avec des bibliothèques universitaires mais sans plus de commentaires.
Quelques mois plus tard, des magazines, notamment de Reed Elsevier aux Etats-Unis, faisaient leur apparition sur Google Print [via ResearchBuzz toujours]
En février 2004, le New-York Times, toujours, dévoilait que Google avait lancé le Projet Océan en collaboration avec la bibliothèque de l'université de Stanford (dont les fondateurs de Google sont issus) pour numériser leur fonds d'ouvrages tombés dans le domaine public afin d'enrichir leur contenu de façon exclusive.
Le 7 octobre 2004, presque 1 an plus tard, Google faisait une nouvelle annonce sur Google Print au salon du livre de Francfort. Le lieu était bien choisi et cette fois l'objectif était affiché : aider les éditeurs à vendre leurs livres en ligne en indexant gratuitement leurs ouvrages, Google se rétribuant avec les publicités affichées (dont les revenus seront partagés avec les éditeurs). Cette fois-ci, la presse parlait d'une douzaine d'éditeurs déjà partants (des éditeurs professionnels notamment, Associated Press donnait les noms de Penguin, Wiley, Hyperion, Pearson, Taylor & Francis, Cambridge, Chicago, Oxford University Press, Princeton et Scholastic). Random House n'en faisait plus partie.
Les éditeurs interrogés parlaient des soucis de copyright (empêcher la récupération ou l'impression de la totalité des ouvrages) mais soulignaient l'intérêt que pouvait représenter le service pour eux (en clair passer au dessus des libraires). Les éditeurs étaient tous anglophones mais Google annonçait son ambition de s'ouvrir aux autres langues. On pouvait également trouver un lien pour acheter directement le livre sur le site de l'éditeur, en plus des liens vers Amazon et B&N.
Rappel des épisodes précédents (épisode 1)
Le 17 décembre 2003, le site Internet spécialisé SearchEngineWatch rapportait que Google venait de lancer, au début du mois de décembre, un programme pour indexer des extraits de livres et les présenter dans les pages de résultats du moteur de recherche. Contrairement au programme "Search Inside the Book" de Amazon, Google indexe uniquement des extraits des livres tirés des 4èmes de couverture, des critiques, etc. avec un lien vers la page correspondante chez Amazon, Barnes & Noble.com et Books-a-Million. Google lançait un appel aux autres éditeurs intéressés mais déjà quelques publications de Dell, Knopf, Random House ou des guides Fodor's (toutes les quatre maisons du même groupe, c'est-à-dire Bertelsmann) étaient présentées. Cela ressemblait à un test et certains, notamment le toujours très pertinent site ResearchBuzz, leur suggérait une seconde étape : s'associer avec les universités et tous ceux qui ont de grands projets de numérisation, agréger les collections de textes déjà numérisés, partager les revenus générés par les publicités AdWords (publicités texte contextuelles), offrir des services en plus comme l'impression à la demande de livres du domaine public et même élargir le contenu indexé. Assez clairvoyant.
De toute façon, Susan Wojcicki, directrice Product management chez Google, déclarait à l'époque au New-York Times, que Google cherchait encore la façon dont ce nouveau service pourrait générer de revenus. Pour le moment, on ne parlait que d'expérimentation. Voire de contre-attaque face à Amazon (voir plus haut). La société ne communiquait aucun chiffre quant aux livres déjà indexés. Et les éditeurs avaient eux-mêmes fournis leurs ouvrages au format électronique. L'article précisait quand même que "Google avait l'expérience de la numérisation d'information imprimée" puisque depuis deux ans ils scannaient et indexaient des catalogues de vente par correspondance sur http://catalogs.google.com. Le journaliste parlait aussi de pourparlers de Google avec des bibliothèques universitaires mais sans plus de commentaires.
Quelques mois plus tard, des magazines, notamment de Reed Elsevier aux Etats-Unis, faisaient leur apparition sur Google Print [via ResearchBuzz toujours]
En février 2004, le New-York Times, toujours, dévoilait que Google avait lancé le Projet Océan en collaboration avec la bibliothèque de l'université de Stanford (dont les fondateurs de Google sont issus) pour numériser leur fonds d'ouvrages tombés dans le domaine public afin d'enrichir leur contenu de façon exclusive.
Le 7 octobre 2004, presque 1 an plus tard, Google faisait une nouvelle annonce sur Google Print au salon du livre de Francfort. Le lieu était bien choisi et cette fois l'objectif était affiché : aider les éditeurs à vendre leurs livres en ligne en indexant gratuitement leurs ouvrages, Google se rétribuant avec les publicités affichées (dont les revenus seront partagés avec les éditeurs). Cette fois-ci, la presse parlait d'une douzaine d'éditeurs déjà partants (des éditeurs professionnels notamment, Associated Press donnait les noms de Penguin, Wiley, Hyperion, Pearson, Taylor & Francis, Cambridge, Chicago, Oxford University Press, Princeton et Scholastic). Random House n'en faisait plus partie.
Les éditeurs interrogés parlaient des soucis de copyright (empêcher la récupération ou l'impression de la totalité des ouvrages) mais soulignaient l'intérêt que pouvait représenter le service pour eux (en clair passer au dessus des libraires). Les éditeurs étaient tous anglophones mais Google annonçait son ambition de s'ouvrir aux autres langues. On pouvait également trouver un lien pour acheter directement le livre sur le site de l'éditeur, en plus des liens vers Amazon et B&N.
0 Commentaire(s):
Enregistrer un commentaire
<< Accueil