Hachette envisagerait de porter plainte à son tour contre Google
Libération en parlait mercredi dernier : "Hachette se réserve le droit de faire comme La Martinière si Google ne veut pas comprendre la notion de droit d'auteur". Le SNE s'est sans surprise associé à l'action de La Martinière. Dans Le Monde, le DGA de La Martinière déclarait de manière intéressante : "En reproduisant notre fonds, Google nuit à notre possibilité d'agir commercialement avec d'autres moteurs de recherche" mais quand on lit dans ce même article de Libération une autre déclaration de la conseillère de Hervé de la Martinière : "La façon dont ils présentent nos livres donne l'impression de bouts de papiers déchirés. C'est très dévalorisant (...) Dans les livres de Yann Arthus-Bertrand par exemple, les photos sont mises en scène, la maquette et la couverture ont une importance. On ne peut pas choisir au hasard trois lignes comme ça et donner au public sans dévaloriser l'oeuvre", j'ai bien peur que les relations commerciales avec les autres moteurs de recherche soient toutes aussi décevantes pour l'éditeur. Pourquoi signer avec un moteur de recherche si ce n'est pour afficher, non pas "trois lignes au hasard", mais les pages qui contiennent ce qu'on cherche. Est-ce que les livres de photographie se prêtent d'ailleurs vraiment à ce genre de recherche ? Pourquoi ne pas se contenter de proposer des extraits comme le fait Amazon avec la Terre vue du Ciel en version américaine ?
Libération en parlait mercredi dernier : "Hachette se réserve le droit de faire comme La Martinière si Google ne veut pas comprendre la notion de droit d'auteur". Le SNE s'est sans surprise associé à l'action de La Martinière. Dans Le Monde, le DGA de La Martinière déclarait de manière intéressante : "En reproduisant notre fonds, Google nuit à notre possibilité d'agir commercialement avec d'autres moteurs de recherche" mais quand on lit dans ce même article de Libération une autre déclaration de la conseillère de Hervé de la Martinière : "La façon dont ils présentent nos livres donne l'impression de bouts de papiers déchirés. C'est très dévalorisant (...) Dans les livres de Yann Arthus-Bertrand par exemple, les photos sont mises en scène, la maquette et la couverture ont une importance. On ne peut pas choisir au hasard trois lignes comme ça et donner au public sans dévaloriser l'oeuvre", j'ai bien peur que les relations commerciales avec les autres moteurs de recherche soient toutes aussi décevantes pour l'éditeur. Pourquoi signer avec un moteur de recherche si ce n'est pour afficher, non pas "trois lignes au hasard", mais les pages qui contiennent ce qu'on cherche. Est-ce que les livres de photographie se prêtent d'ailleurs vraiment à ce genre de recherche ? Pourquoi ne pas se contenter de proposer des extraits comme le fait Amazon avec la Terre vue du Ciel en version américaine ?
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